FAQ

Faire les bons choix lors de l’achat d’une traduction peut vous épargner bien des soucis.

Pour cette raison, nous avons rassemblé ici quelques questions et réponses qui vous serviront de guide et vous aident à envisager sereinement votre projet qui peut être un nouveau site Internet, des communications pour vos collaborateurs ou un contrat avec un client à l’étranger.

Comment je choisis un service de traductions?

Une jolie plaquette, un discours commercial bien rodé ne disent rien sur la qualité de travail que le bureau de traduction saura vous livrer. Les sociétés de traduction à l’étranger vous fourniront souvent un travail bien dégrossi mais exécuté au plus vite pour un coût inférieur.

Un traducteur professionnel indépendant peut vous offrir une bonne traduction qu’il faudra faire relire ensuite à un deuxième linguiste pour une relecture comparée. Quant aux agences de traduction, elles vous offrent un service complet avec des coûts adaptés à vos besoins –  sélection du bon traducteur et du bon relecteur, coordination du projet, respect du vocabulaire corporate  et application de façon consistante, intégration des traductions dans le format souhaité et adaptation de leur présentation, contrôle de la qualité… Tous ces services constituent leur valeur ajoutée.

De quel niveau de qualité ai-je besoin?

«Il faut faire aussi vite que possible, mais aussi lentement que nécessaire.» Cette fameuse phrase du Conseiller fédéral Alain Berset vaut aussi pour la traduction qui prend plus ou moins de temps en fonction du niveau de qualité requis. Du «brut de logiciel» à la qualité Swissfinish, l’éventail est vaste.

La simple traduction sans relecture correspond au niveau de base et conviendra à la note interne sans grande importance. La traduction de bonne qualité relue par un deuxième traducteur est usuelle, et la transcréation qui transpose votre campagne publicitaire en d’autres cultures en s’appuyant sur le savoir-faire de journalistes, terminologues et autres spécialistes est indispensable pour une stratégie de communication internationale. Donc, pour une annonce dans un magasine économique à grand tirage ou votre site Internet, il ne faut pas lésiner.

Traduction ? Interprétation ? Quelle différence ?

Le traducteur transpose un texte dans une autre langue par écrit. Il fait attention à différents critères comme le résultat attendu, le l’adaptation régionale, le public cible, les supports de publication.  Son pain quotidient sont les subtilités de la langue. Si le métier de traducteur est encore méconnu, c’est qu’il s’exerce souvent dans l’ombre, à la fin du processus de création. Les traducteurs sont des incontournables pour traduire vos documents professionnels et rendre votre message correctement.

En revanche, le métier d’interprète est bien différent. Il traduit en temps réel pendant que des orateurs tiennent leur discours. Ainsi, il permet aux interlocuteurs, ou au public, à comprendre les échanges. Ce métier est très exigeant, raison pour laquelle les interprètes travaillent à deux, souvent dans des cabines.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’Université de Genève www.unige.ch.

Tarifs de traduction en Suisse

Entre une traduction de base «pour information» et un texte destiné à la publication, il existe une palette de prestations que nous n’allons pas pouvoir détailler ici. Les prix sur notre marché sont très disparates, parfois du simple au double.

Avant de choisir un bureau de traduction, vous devez donc vous poser un certain nombre de questions. Si vous payez la traduction au prix le plus bas, le traducteur ne sera pas un professionnel diplômé et ne pourra pas vivre de son métier. En fait, il sera payé moins qu’une technicienne de surface. Pensez-vous qu’il sera motivé pour vous aider à conquérir vos clients? Préparer les textes pour le traducteur, sélectionner le traducteur diplômé de langue maternelle, qualifié et expérimenté, qui prendra le temps pour adapter votre lettre commerciale pour la Suisse alémanique en allemand et pour le Tessin en italien, observer les usages du pays de destination ne sont que quelques tâches du processus d’une bonne agence de traduction qui constituent sa valeur ajoutée.

Je suis bilingue, donc je peux traduire

Parler une langue étrangère dans la vie courante ou à son travail est une bonne chose. Traduire des communications pour votre entreprise dans une autre langue que la vôtre peut s’avérer risqué. Un accent mal placé, une lettre échangée et vous risquez de vous attirer de gros ennuis.

Quand un PDG américain a commenté les mauvais résultats de son entreprise il y a quelques années et déclaré « We let our shareholders down »(nous sommes conscients d’avoir décu nos actionnaires), sa phrase a été reprise par un journal financier français dont le journaliste qui se disait bilingue a traduit «Nous avons laissé tombé nos actionnaires.».
Être bilingue ne garantit pas la fluidité d’une bonne traduction, ni ne remplace l’apprentissage du métier de traducteur.

Je suis pressé-e, pourquoi ça prend du temps ?

Il est tentant de vouloir économiser du temps en demandant des délais de livraison très, voir trop serrés. En insérant au contraire les traductions dès le début de votre projet dans le planning, vous  réservez du temps suffisant pour éviter à votre fournisseur linguistique de travailler dans la hâte – et vous gagnerez souvent en qualité.

Mieux vaut aussi finaliser votre rédaction avant de démarrer la traduction. Mais si le volume est important et les délais très courts, vous n’avez parfois pas d’autre choix que de commencer à faire traduire. Dans ce cas, plusieurs traducteurs vont traduire, et un relecteur relira le texte intégral.

Mon ami enseigne les langues, il peut faire ma traduction

Le reflexe de faire appel à une connaissance ou un ami est largement répandu. Pour la compréhension ou une utilisation au sein d’une PME, ça peut être suffisant. Mais si vous souhaitez vous adresser à vos clients, l’enjeu est tout autre.

Enseigner une langue requiert des compétences spécifiques. Adapter votre texte en une traduction fluide et élégante en demande d’autres. La traduction est un métier à part. Une agence fait réviser la traduction par un deuxième traducteur pour éviter des contre-sens, des coquilles et autres traductions problématiques. Et si votre texte sera publiée, il passe même plusieurs étapes de contrôle.
Dans le même registre, on a la solution des étudiants traducteurs – sympas et pas chers. Seriez-vous aussi enchanté de vous faire opérer par un étudiant en médecine sans qu’il ne soit supervisé ?

La société de traduction me propose la rélecture de mes bons à tirer. Si elle fait du bon travail, pourquoi me propose-t-elle encore une relecture?

Réviser les épreuves (bons-à-tirer) avant l’impression est une règle absolue. Même si votre agence est fiable et connaît bien votre entreprise, le meilleur des documents perdra de sa valeur par des ajouts ou des erreurs faits par des tiers qui ont manipulé les documents.

Un jour, nous avons reçu sur notre insistance des bons-à-tirer pour un contrôle de toute dernière minute. C’est alors que nous avons découvert qu’ils comprenaient des traductions faites par un outil de traduction qui avaient été insérés lors de la mise en page de la brochure et qui n’avaient pas été remplacées par nos traductions validées par le client. Un oubli étant vite arrivé, plus personne n’avait pensé à remplacer ces traductions de machine aux termes inadaptés. Il s’en est fallu de peu pour que tout soit exposé au grand public.

Et que vaut la traduction automatique par une machine?

Préférez-vous un plat de «beurre aux carottes» ou plutôt des «carottes au beurre» ?

Si vous souhaitez vendre vos produits au delà du Röschtigraben, la traduction automatique ne vous servira pas. ‘Mary Deepl’ et ses consœurs sont utiles dans certaines combinaisons de langues et pour des obtectifs bien déterminés, pour se comprendre entre collègues, par exemple.

Le style, les mots, la fluidité d’un texte sont autant de facteurs qui ont tous leur importance dans la communication.
En lisant en grandes lettres sur un prospectus d’un touropérateur que ses croisières se font « À bord de bateaux à taille humaine », on se pose des questions.

Le fait que votre agence de traduction vous pose des questions est un signe de professionnalisme. Elle veillera à ce que l’adaptation dans les langues souhaitées aura le meilleur impact.

Certaines entreprises apprennent à un logiciel le jargon professionnel utilisé au sein de leur société. Ceci est un processus fastidieux sur le long terme qui est sous la direction de leur propre département de traduction, souvent en collaboration avec des spécialistes externes.

Si vous ne travaillez pas dans une telle structure, vous devriez savoir qu’une traduction faite par une machine est souvent reconnaissable comme telle et contient souvent des coquilles, voire des contre-sens ou des éléments ajoutés ou oubliés.

Textes et illustrations

Pour communiquer facilement avec un maximum de personnes, les pictogrammes ont une valeur indéniable, ce qui prouve que les mots ne sont pas toujours indispensables. Dans un descriptif technique, les schémas sont souvent plus parlants que les explications. Vous faciliterez la tâche au traducteur qui n’aura pas à faire des recherches terminologiques interminables pour un mot et vous serez mieux compris par le lecteur. En plus, vous économiserez sur les coûts de traduction.

En marketing en revanche, mieux vaut consulter votre agence de traduction dès la conception d’un nouveau projet. Telle image géniale qui illustre votre nouveau slogan peut devenir un casse-tête insoluble au moment de la traduction !

Assurez-vous à l’avance que votre message soit bien compris dans la culture cible. Des références purement suisses sont à éviter si vous ciblez global et véhiculez un message universel. La traduction peut alors se faire sans lourdeurs inutiles.

Traduction français – allemand ou allemand – français – mon assistant/e s’en charge

Si votre objectif est de persuader et de vendre, alors confiez vos textes aux traducteurs professionnels, même si vous ou votre assistant/e tenez facilement des discussions en allemand, français et italien.

Le lecteur sentira vite que votre traduction n’a pas été faite par un traducteur professionnel de langue maternelle: manque de fluidité, traduction qui colle trop au texte d’origine ou qui contient des «faux amis», c’est-à-dire des termes qui existent dans les deux langues mais dont la signification diffère… La liste des sources d’erreurs est longue, et votre collaborateur vous en sera reconnaissant.

Faut-il tout traduire?

Devez-vous vraiment traduire intégralement un manuel technique de 450 pages ou pouvez-vous le réduire et en éliminer des passages qui n’apportent aucune réelle information supplémentaire avant de faire traduire ?

Un traducteur professionnel peut vous aider à faire une relecture de votre documentation et en supprimer les redondances et formulations trop techniques que vos clients ne  liront de toute façon pas. Vous gagnerez du temps et vos clients vous en remercieront.